Nos moyens

La Flotte océanographique française regroupe une panoplie de navires de recherche, d'engins sous-marins et d'équipements mobiles, lui donnant accès à tous les océans et mers du globe, hors zone polaire :

  • quatre navires hauturiers (Marion Dufresne, Pourquoi pas ?, L'Atalante, Thalassa) capables de réaliser des campagnes océanographiques sur tous les océans (hors zones polaires). De 30 à 120 mètres de long, ils peuvent effectuer :
    • des levés bathymétriques des fonds marins ;
    • déployer des systèmes sous-marins profonds afin de prélever des échantillons, réaliser des mouillages et des prélèvements dans des colonnes d'eau ;
    • de réaliser (des mesures navire en route (météorologie, courantométrie, etc) ;
    • d'effectuer des carottages sédimentaires (record mondial sur le Marion Dufresne) ;
  • deux navires semi-hauturiers (Antea et Alis) réalisant des missions océanographiques de physique, chimie, halieutique, d'exploration de la colonne d'eau et de cartographie sous-marine. Ces navires opèrent en Méditérannée, dans l'océan Indien et Tropical atlantique, dans le Pacifique Sud-ouest et en Outre-mer ;
  • cinq navires côtiers (L'Europe, Thalia, Côtes de la Manche, Tethys II et Haliotis) utilisés en Manche-Atlantique et en Méditerranée pour des campagnes scientifiques nombreuses et variées avec une capacité à assurer un continuum de moyens entre le littoral et le hauturier ;
  • sept navires de station, pouvant des sorties de la journée à trois jours, pour les plus récents, répartis sur les façades maritimes métropolitaines : Antedon II (Marseille), Sepia II (Wimereux), Nereis (Port-Vendres), Neomysis (Roscoff), Albert Lucas (Brest), Planula IV (Arcachon), Sagitta III (Nice) ;
  • des engins sous-marins profonds, uniques en Europe, comme le sous-marin Nautile ou le robot télé-opéré Victor 6000, capables de travailler à 6 000 mètres de profondeur ;
  • des engins mobiles de sismique ou de prélèvements ;
  • des équipements acoustiques, etc.