Campagne Tonga

35 jours à bord de L’Atalante entre Nouméa et l’Arc volcanique des Tonga.

29 chercheurs embarquent à bord de L’Atalante du 1er novembre au 5 décembre : la campagne Tonga étudiera l’impact des volcans sous-marins peu profonds sur la vie marine, entre Nouméa et l’Arc volcanique des Tonga.

Les volcans sous-marins émettent des fluides qui expliquent la zone fertilisée entre la Nouvelle-Calédonie et l’Arc de Tonga avec, en été, des efflorescences de micro-algues.

La sortie des fluides de ces volcans combinée à la dynamique et à la physique des courants marins expliqueraient la fertilisation et la vie dans cette région. Ces fluides sont composés pour l’essentiel d’éléments traces (métaux, fer, manganèse).

La mission Tonga vise à localiser 2 de ces volcans, sachant qu’il y a 3 volcans tous les 100 kilomètres. Une semaine sera passée sur chaque volcan pour caractériser ces fluides.

Le 9 novembre, L’Atalante a atteint le premier site.

Here we are! The L'Atalante has reached the first active volcano sampling site. The vessel is capable of ultra-precise navigation for mapping the ocean floor with a multi-beam echo sounder.

 Fil Twitter de la campagne

La campagne Tonga impliquera également des élèves de primaire, de collège et de lycée (notamment une école à Nouméa), au travers du projet  Adopt a float. Ils suivront les flotteurs qui vont rester actifs pendant 3 à 5 ans, et pourront sensibiliser les plus jeunes à l’océan et au climat.

Cette campagne est coordonnée par deux chercheuses, Cécile Gieu, du Laboratoire d’Océanographie de l’Institut de la Mer de Villefranche-sur-Mer (CNRS/Sorbonne Université), et Sophie Bonnet de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (CNRS/IRD/Aix-Marseille Université/Université de Toulon).

Le projet Tonga fédère plus de 90 scientifiques issus de quatorze laboratoires français basés en métropole et en Nouvelle-Calédonie et de six universités internationales (États-Unis, Australie, Émirats Arabes Unis, Allemagne, Grande-Bretagne et Israël).

La campagne Tonga est financée par la TGIR Flotte océanographique française, l’Ifremer, l’Agence nationale de la recherche (ANR), les programmes Lefe-Cyber et Lefe-GMMC pilotés par le CNRS, la Fondation A-MIDEx, l’IRD et les laboratoires partenaires.

 

La campagne prévoit de réaliser un grand nombre de prélèvements : CTD, coups de filets, marine snow catcher, pompage jusqu’à 500 m de profondeur, prélèvement de sédiments par carottage, largage de flotteurs et de bouées.